Bien comprendre les frais

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Par iA Gestion privée de patrimoine, le 27 mai 2021

Un grand nombre de particuliers investissent parce qu’ils estiment que c’est une bonne façon d’atteindre leurs objectifs financiers. Ils savent également que le fait d’obtenir des conseils financiers d’un professionnel peut les aider à mieux investir.

Si vous faites affaire avec un conseiller en placements (ou songer à le faire), il est important de comprendre comment les conseillers sont rémunérés. Étant donné que la question des frais peut être compliquée, nous nous en tiendrons aux notions de base.

Il existe trois formes principales de rémunération des conseillers : un modèle fondé sur les commissions, un modèle fondé sur les honoraires ou un modèle fondé sur le salaire.

Modèle fondé sur les commissions. Les conseillers qui travaillent dans cette structure reçoivent une rémunération lorsque leurs clients achètent ou vendent un investissement (par exemple, des fonds communs de placement, des fonds négociés en bourse ou des actions). La commission qu'ils perçoivent peut dépendre du type de placement, de la valeur en dollars d'une transaction ou d'autres variables. Les conseillers peuvent également recevoir une rémunération continue de la part de sociétés de fonds en fonction des fonds détenus par leurs clients (nous y reviendrons plus loin).

Modèle fondé sur les honoraires. Les conseillers travaillant dans cette structure perçoivent des honoraires basés sur la valeur des éléments d’actif qu'ils gèrent au nom d'un client. Même si un client effectue de nombreuses transactions et utilise fréquemment certains services de conseil, les frais facturés restent un pourcentage prédéterminé (par exemple, 1 %) de la valeur de l’actif géré. Parfois, le pourcentage des frais diminue à mesure que les éléments d’actif du client augmentent.

Modèle fondé sur le salaire. Un conseiller travaillant auprès d’une banque ou d’une caisse populaire gagne souvent un salaire annuel auquel s'ajoute une prime liée au rendement. Les conseillers salariés offrent de la valeur aux clients, mais ils peuvent ne pas détenir le même permis que les conseillers à commission ou à honoraires, ce qui peut limiter la gamme de services qu'ils peuvent offrir.

Certains conseillers sont rémunérés par le biais d’une structure mixte. Par exemple, ils peuvent demander des frais fixes pour la création d'un plan financier et percevoir une commission sur les transactions qu'ils exécutent pour votre compte.

Ratio de frais de gestion (RFG)

Si vous investissez dans des fonds communs de placement, des fonds distincts ou des FNB, vous avez probablement entendu parler de RFG. Ils sont calculés comme un pourcentage (p. ex., 2 %) de l’actif d’un fonds et déduits de la valeur de votre placement. Les RFG sont utilisés pour rémunérer les gestionnaires de fonds et les courtiers, et pour payer les impôts afférents.

Gestionnaire de fonds. C’est la firme qui s’occupe du fonds dans lequel vous avez investi. Ils établissent la stratégie et les objectifs du fonds et font appel à des gestionnaires de portefeuille qui décident quoi (et quand) acheter ou vendre, afin d'aider à améliorer les rendements du fonds et à gérer le risque. Ils s’occupent également des tâches administratives telles que la tenue des dossiers, ainsi que des services juridiques, comptables, d'audit et de garde. Pour ces tâches importantes, les gestionnaires de fonds gagnent une partie du RFG.

Courtier. C’est la firme où votre conseiller est inscrit. Les courtiers maintiennent des registres de compte, produisent et livrent des relevés de compte et procurent la technologie pour l’accès en ligne des comptes. Les courtiers s’assurent également que leurs conseillers en placements satisfont à toutes les exigences réglementaires. Une partie de l’allocation du RFG d’un courtier (aussi appelée « commission de suivi ») est généralement versée aux conseillers responsables des tâches axées sur le client comme la planification, l’élaboration et le suivi du portefeuille et enfin l’exécution des transactions.

Impôts. Une portion du RFG est utilisée pour couvrir les impôts fédéral et provincial imputés sur les frais et services liés au gestionnaire de fonds et au courtier.

Phase 2 du Modèle de relation conseiller-client (MRCC2)

Mise en place en 2017, une initiative à l’échelle de l’industrie connue sous le nom MRCC2 a obligé les courtiers à fournir à leurs clients un rapport annuel personnalisé qui résume les frais et la rémunération liés au compte d’un client. Ce rapport est conçu de manière à être transparent et est rédigé dans un langage facile à comprendre. Pour mieux comprendre les frais (c.-à-d. ce que vous payez et où vont les frais), consultez votre rapport annuel personnalisé.

Pour en apprendre plus au sujet des coûts associés aux placements, veuillez communiquer avec un conseiller en placements de iA Gestion privée de patrimoine.

Cet article a pour but de fournir des renseignements strictement généraux sur certains sujets et ne doit pas être considéré comme un avis fiscal ou juridique. Veuillez obtenir un avis professionnel indépendant pour évaluer votre situation particulière. iA Gestion privée de patrimoine inc. est membre du Fonds canadien de protection des épargnants et de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières. iA Gestion privée de patrimoine est une marque de commerce et un autre nom sous lequel iA Gestion privée de patrimoine inc. exerce ses activités.

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Les coûts de l’éducation postsecondaire

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Par iA Gestion privée de patrimoine, le 23 août 2023 Les étudiants ont beaucoup à gagner avec un diplôme postsecondaire, comme une carrière, des aptitudes sociales plus développées et de vastes connaissances. Malheureusement, l’éducation postsecondaire n’est pas gratuite. En effet, les coûts totaux peuvent exploser si votre enfant s’inscrit à un établissement loin de la maison. De plus, vous devriez faire un budget et prévoir les effets de l’inflation si votre enfant est encore jeune. Dépenses importantes Grâce à un plan détaillé et à un budget rigoureux, plusieurs familles sont en mesure d’investir dans l’avenir de leurs enfants. Avant d’aborder les produits d’épargne-études, débutons avec les trois principales dépenses. Droits de scolarité : Parmi les facteurs qui ont une incidence sur les droits de scolarité, notons l’école et le programme choisis, le régime à plein temps ou à temps partiel et la citoyenneté. Il faut également prévoir des sommes pour les fournitures scolaires, les manuels et le matériel de cours, entre autres. Logement : Ces coûts sont essentiellement ceux d’un appartement sur le campus ou à l’extérieur (si votre enfant loue seul ou a des colocataires). Les frais d’alimentation peuvent comprendre un plan de repas sur le campus et l’épicerie, les restaurants ou manger à la maison. Notons aussi les coûts d’électricité et de services publics, de téléphone, d’internet, de câble, d’assurance et d’habillement, ainsi que les soins personnels et le divertissement. Transport : Ces coûts peuvent varier. Les étudiants qui restent chez leurs parents peuvent utiliser le transport en commun et le covoiturage, marcher ou prendre un vélo. Certains voudront conduire et même acheter une voiture (soit celle de la famille ou leur propre auto), ce qui encoure des frais d’entretien, de stationnement, d’assurance et d’essence. Si votre enfant déménage, il faut planifier les coûts de transport pour se rendre à l’école et revenir à la maison (auto, autobus, train ou avion). Joindre les deux bouts Lorsque vous avez une bonne idée des dépenses, l’autre partie du budget consiste à les financer. Un budget comptabilise vos dépenses et vos revenus, et vous permet de savoir si vous êtes sur la bonne voie. Voici cinq sources d’argent bien connues que vous pouvez utiliser pour financer l’éducation postsecondaire de votre enfant : REEE : Le régime enregistré d’épargne-études (REEE) représente un excellent moyen d’épargne en prévision de l’éducation des enfants. Dans un REEE, la croissance des placements est à l’abri de l’impôt jusqu’au moment du retrait des sommes. De plus, si l’étudiant a une tranche d’imposition peu élevée lorsqu’il a besoin de ses épargnes pour l’école (ce qui est habituellement le cas), l’incidence fiscale sera minime. Il est peut-être admissible à la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE) et au Bon d’études canadien, soit deux sources de fonds supplémentaires. Épargnes personnelles. L’étudiant peut puiser dans ses épargnes accumulées à cette fin, et les parents et grands-parents sont souvent disposés à contribuer aux études de la nouvelle génération. Emprunt. Le gouvernement fédéral prévoit une aide financière aux étudiants dans le besoin. Votre enfant pourrait être admissible à une subvention ou un prêt gouvernemental. Dans cette éventualité, il peut utiliser cette somme pour couvrir certaines dépenses scolaires, sans s’inquiéter de son remboursement, puisque cela ne surviendra qu’après sa graduation et selon un échéancier prévu. Les provinces peuvent offrir certains types de financement. N’hésitez pas à vérifier auprès de votre gouvernement. Bourses d’études. Les étudiants qui se démarquent pourraient demander une bourse d’études. Scholarships Canada et le site web des bourses du gouvernement canadien sont un bon point de départ. Les conseillers de carrière à l’école secondaire sont bien au fait des programmes et des bourses disponibles, et ils peuvent même vous aider à remplir la demande. Revenus d’emploi. Nombreux étudiants ont épargné durant l’été ou travaillent à temps partiel pendant leurs études. Vous pouvez leur donner des conseils de carrière en fonction de leur expérience, de leurs compétences et de leurs intérêts. Rappelez-leur qu’il est certes important d’épargner de l’argent pour leurs études, mais que celles-ci doivent avoir préséance sur leur travail et qu’ils doivent prévoir suffisamment de temps, notamment, pour les classes, les études et les travaux.
Tirez parti des taux d’intérêt élevés

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Par iA Gestion privée de patrimoine, le 8 août 2023 Les banques centrales du Canada et des États-Unis ont procédé à un relèvement audacieux des taux au cours de la dernière année afin d’endiguer l’inflation, et ce, au grand détriment des emprunteurs. En revanche, les niveaux élevés des taux d’intérêt offrent une belle occasion pour les épargnants et les investisseurs avertis qui souhaitent accroître leur potentiel de rendement. Voici six façons de tirer le maximum des taux d’intérêt élevés : Les actions des banques : Règle générale, les banques dégagent des profits supérieurs lorsque l’écart augmente entre les intérêts qu’elles versent aux prêteurs et ceux qu’elles imputent aux emprunteurs. Les écarts ne peuvent s’accroître autant quand les taux sont bas. Les actions de sociétés énergétiques : L’inflation s’applique à la grande majorité des produits, y compris l’énergie. Évidemment, d’autres facteurs (comme l’offre et la demande) ont une incidence sur les prix de l’énergie, mais les prix du pétrole et du gaz sont bien avantagés en cette période d’inflation forte, d’où notre intérêt pour les actions de l’énergie. Les actions de « fixeurs de prix » : Certaines entreprises peuvent transférer la hausse du coût de production aux consommateurs sans nuire outre-mesure à leurs ventes et à leur rentabilité. Plusieurs d’entre elles (les épiciers et les pharmacies, par exemple) appartiennent au secteur de la consommation de base. Les titres à taux variable : Comme le nom l’indique, le taux de rendement de ces titres augmente ou diminue en fonction de l’évolution globale des taux d’intérêt. Les obligations à rendement réel : Émises par le gouvernement, ces obligations sont indexées à l’indice des prix à la consommation (IPC), lequel suit le taux d’inflation sur les principaux biens et services. Elles versent un taux correspondant à celui de l’IPC, ce qui offre une certaine protection contre l’inflation. Produits d’épargne : Les épargnants peuvent recourir à des certificats de placement garantis, des comptes d'épargne à intérêt élevé et des fonds du marché monétaire pour obtenir un revenu additionnel. Puisque le revenu généré par ces produits est indexé au taux de politique de la banque centrale, les épargnants sont avantagés en période de taux d’intérêt élevés. Communiquez avec votre conseiller en placement afin de maximiser le positionnement de votre portefeuille dans cette conjoncture de taux d’intérêt élevés.
Profitez de l’été sans dépenser outre mesure

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Par iA Gestion privée de patrimoine, le 22 juin 2023 L’été est arrivé! Vive l’été avec ses journées et soirées plus chaudes - idéales pour passer du temps au grand air, voyager ou se retrouver en famille et entre amis. Bien qu'il soit tentant de faire de multiples activités pendant ces journées ensoleillées estivales, il est important que vous ne perdiez pas de vue vos finances. Il suffit de peu de choses pour faire dérailler un budget. Le coût d’un ou de deux voyages, de repas ou de consommations sur les terrasses des restaurants et aussi d'occasions spéciales comme les mariages, les concerts et les événements sportifs peut s’accumuler rapidement. Bien sûr, cela ne veut pas dire que vous ne devriez pas profiter de l'été, car qui ne veut pas profiter des quelques précieuses semaines de beau temps que l’ont réussi à avoir au Canada? Il suffit d'être réaliste, d’être conscient de ses dépenses et de ne pas perdre de vue ses objectifs financiers. Voici cinq conseils simples pour un été respectueux de son budget : Créez un calendrier d'été. Vous ne pouvez pas planifier chaque jour, car les circonstances changent et toute la planification possible ne saurait tenir compte des surprises qui ne manqueront pas de survenir. Cependant, vous pouvez noter les dates clés qui sont certaines, comme les vacances, les mariages ou les camps d'été pour les enfants. Déterminez vos coûts. Une fois que vous avez identifié les activités clés de votre calendrier estival, faites une estimation du coût de chacune d'entre elles. Il sera plus facile d’évaluer le coût de certaines activités plus que certaines autres, mais faites de votre mieux. Additionnez ensuite les dépenses et comparez le total au montant que vous pouvez raisonnablement consacrer à ces événements tout en respectant vos autres obligations financières, notamment en épargnant et en investissant pour l'avenir. Effectuez les redressements nécessaires. Si vous êtes comme la plupart des gens, votre liste de souhaits pour l'été peut dépasser l'argent dont vous disposez. Ce n'est pas bien grave - tout le monde doit revoir sa liste de temps à autre si le budget global l'exige. Vous devrez peut-être prendre des décisions pour respecter votre budget, ce qui nous amène au point suivant. Élaborez un plan de dépenses. Si vous ne pouvez pas tout faire sans trop dépenser, établissez un plan de dépenses adapté à votre budget. Par exemple, si les dépenses de vacances sont élevées, envisagez d'autres destinations, raccourcissez la durée de votre voyage ou réduisez les activités que vous aviez prévues. De même, si vous avez été invité à plusieurs mariages, assistez à ceux qui sont les plus importants pour vous (famille immédiate ou amis proches) et prêtez attention au coût des cadeaux. Au cours de cet exercice, n'oubliez pas les dépenses récurrentes qui peuvent augmenter en été, comme votre facture d'électricité lorsque le climatiseur fonctionne, ou votre facture de carburant si vous conduisez davantage. De plus, votre facture de consommation d'eau peut augmenter si vous avez un jardin ou une pelouse, ou si la douche est plus utilisée pendant les mois les plus chauds. Envisagez des solutions de rechange. Si vous êtes prêt à faire preuve de souplesse, vous pouvez passer un bel été tout en respectant votre budget. Par exemple, évitez les destinations typiques des voyages d'été qui sont excessivement dispendieuses en raison de la forte demande. En revanche, les voyages en période creuse sont plus abordables. De nombreuses régions de l'Asie ont des étés plutôt pluvieux qui éloignent les touristes, tandis que les régions tropicales comme Hawaï et les Caraïbes sont très chaudes en été. Ne laissez pas les conditions météorologiques défavorables vous empêcher d'explorer toutes les beautés et tous les plaisirs qu'offrent ces destinations. Rester sur place et faire quelques excursions d'une journée peut également être divertissant pour la famille, et ce, sans dépasser votre budget. Pensez également à explorer la nature en faisant une belle promenade ou une randonnée, en allant à la plage, en campant, en assistant à des festivals en plein air ou en organisant un pique-nique dans un parc. Avec un peu d'imagination, vous et votre famille pouvez trouver de nombreuses idées pour profiter de l'été avec un budget raisonnable. Communiquez avec votre conseiller auprès de iA Gestion privée de patrimoine au sujet de votre plan patrimonial et pour savoir comment les activités estivales peuvent s'intégrer dans votre budget global.
Est-il préférable de louer ou de garder sa maison à la retraite?

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Par iA Gestion privée de patrimoine, le 18 mai 2023 L’arrivée imminente de la retraite peut se révéler un événement excitant et stressant. Après plusieurs années passées à travailler à plein temps, à veiller sur votre famille et à acquitter vos obligations, vous avez finalement la liberté d’établir votre propre horaire. Malheureusement, l’inflation et les taux d’intérêt ont bondi, d’où l’augmentation marquée du coût de la vie. Vous n’avez plus le même pouvoir d’achat et pourriez vous demander si vous avez suffisamment épargné pour l’ensemble de votre retraite. Manquer d’argent est une inquiétude bien réelle. Plusieurs retraités touchent un revenu fixe provenant d’un programme gouvernemental, d’un régime de retraite d’entreprise, d’un FERR ou d’une rente. Bien que certaines sources de revenus soient indexées à l’inflation afin de tenir compte de la hausse des coûts, vous retirez de l’argent pour votre retraite – vous n’accumulez plus votre patrimoine comme c’était le cas quand vous travailliez. Personne ne veut manquer d’argent, être contraint de modifier ses plans de retraite ou vivre dans l’insécurité financière. Devriez-vous vendre votre maison? Parmi les solutions qui s’offrent à vous à l’amorce de la retraite, notons la vente de votre maison et la location d’un appartement. Louer un appartement n’est habituellement pas une solution pour les gens qui possèdent déjà une maison, mais il est judicieux de bien connaître les avantages potentiels de cette stratégie. Au Canada, la valeur des actifs immobiliers a quelque peu diminué, puisque la hausse des taux hypothécaires a refroidi l’enthousiasme des acheteurs potentiels. En revanche, si vous êtes propriétaire depuis plusieurs années ou décennies, il est fort probable que vous ayez accumulé un avoir significatif, surtout au vu de l’augmentation constante des prix immobiliers au fil du temps. En vendant votre maison et en louant un appartement, vous pourrez compter sur un montant considérable. Une partie de ce montant peut être utilisée pour les coûts de la vie ou des dépenses discrétionnaires, comme des vacances, un nouveau véhicule ou un hobby. Vous pourriez aussi investir ce montant sur les marchés. Grâce aux conseils de votre conseiller en placement, vous pouvez répartir cette somme parmi plusieurs produits de placement. La plus-value potentielle de vos actifs représente un excellent moyen de veiller à ce que vous ne manquiez pas d’argent à la retraite. Sur de longues périodes, le marché boursier a généré des rendements supérieurs à ceux des actifs immobiliers (voici une étude à ce sujet). Par conséquent, il est peut-être mal avisé de vous fier à la valeur de votre maison pour obtenir cette croissance à long terme. De plus, vous pouvez investir dans plusieurs produits et diversifier votre portefeuille, maximisant ainsi le potentiel de croissance au moyen de différentes sources. De cette façon, vous réduisez le risque global si vos placements perdent de la valeur. À l’opposé, lorsque votre maison constitue la majorité de vos actifs, votre patrimoine est à risque dans l’éventualité d’une détérioration du marché immobilier. Trois autres avantages de la location La propriété d’une maison s’accompagne des frais d’entretien et de rénovation, de l’impôt foncier, des assurances, des factures de services publics et d’autres dépenses connexes. Plus votre maison a de l’âge, plus élevés seront les frais. À mesure que vous vieillissez, vous pourriez aussi ne plus être en mesure de gérer l’entretien et les rénovations. En louant un appartement, vous transférez cette responsabilité au locateur. Règle générale, les impôts fonciers augmentent chaque année, grugeant ainsi une partie de votre épargne-retraite et de vos flux de trésorerie. Si vous vendez votre maison, vous n’avez plus à payer d’impôt foncier et les gains en capital découlant de la vente de votre résidence principale ne sont pas assujettis à l’impôt, soit plus d’argent dans vos poches. Vous pouvez choisir où vous voulez demeurer en vendant votre maison. Vous pourriez vivre dans une région où la température est plus clémente ou plus près de vos enfants et petits-enfants. D’ailleurs, déménager près d’un parc ou d’un club de golf, par exemple, offre des avantages importants. Vendre vous permet aussi de passer d’une grande maison à un condo ou à un appartement, ce qui facilite votre vie en y enlevant certaines responsabilités. Communiquez avec votre conseiller en placement pour obtenir des conseils sur l’approche qui convient à votre situation personnelle, vos besoins et vos objectifs. Communiquez avec nous dès aujourd’hui et nous pourrons vous aider à élaborer un plan fiscalement avantageux.-->
Tirez le maximum de votre remboursement d’impôt

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Par iA Gestion privée de patrimoine, le 12 avril 2023 Lorsque vous recevez un remboursement d’impôt, il est tentant de le dépenser, sans aucune culpabilité, sur des choses qui ne sont pas nécessaires. Bien qu’il n’y ait rien de mal à dépenser une partie de votre remboursement dans des folies, la majorité des Canadiens devraient l’utiliser à des fins plus judicieuses. Cinq utilisations potentielles de votre remboursement d’impôt Rembourser vos dettes. Rembourser vos créanciers n’est peut-être pas amusant, mais cela vous permet de réduire votre niveau d’anxiété en même temps que vos dettes (hypothèque, carte de crédit, prêt automobile, marge de crédit, etc.) À la lumière des taux d’intérêt élevés, la décision de payer ses dettes peut assainir vos finances et vous permettre d’avoir plus d’argent dans vos poches. Investir dans votre avenir. Investir votre remboursement d’impôt est un excellent moyen d’épargner et de constituer votre patrimoine. Votre conseiller en placement peut vous aider à choisir les placements appropriés selon vos objectifs, votre tolérance au risque et votre horizon temporel. Vous pouvez aussi bénéficier de la croissance à l’abri de l’impôt en investissant dans des comptes enregistrés, tels qu’un REER, un CELI et un REEE. Constituer un fonds d’urgence. Que vous ayez déjà un fonds d’urgence ou que vous souhaitiez en établir un, il est toujours judicieux de réserver une partie de votre remboursement à cette fin. On conseille habituellement l’équivalent de plusieurs mois de dépenses dans un fonds d’urgence, que vous pourrez utiliser si vous perdez votre emploi, si un décès ou une maladie grave survient dans la famille, si vous devez faire des rénovations majeures sur votre maison ou si vous devez faire réparer votre automobile. Faire un don à un organisme de charité. La pandémie a mis en relief les nombreux défis auxquels nous faisons face, de même que les efforts déployés par plusieurs organisations pour soutenir financièrement ceux qui en ont le plus besoin. Lorsque vous faites le don d’une partie de votre remboursement à des organismes de charité qui vous tiennent à cœur, vous n’aidez pas seulement les gens dans le besoin, mais vous obtenez aussi un crédit d’impôt pour don de bienfaisance qui vous permettra de diminuer votre impôt à payer dans l’avenir. Passer du bon temps. Comme nous l’avons mentionné, il n’y a rien de mal à dépenser une partie de votre remboursement dans des activités de divertissement, telles qu’une petite escapade en famille, une sortie d’un soir ou un magasinage thérapeutique. N’oubliez pas que votre remboursement d’impôt n’est pas de l’argent neuf. Ces montants vous ont toujours appartenu, d’où l’importance de la dépenser de manière judicieuse. En effet, ce remboursement s’explique par le fait que vous avez payé trop d’impôt pendant l’année, notamment sur votre chèque de paie. Un conseiller peut vous aider à demander à votre employeur de réduire le montant d’impôt perçu sur votre chèque. Évidemment, cela aura pour effet de diminuer votre remboursement futur. Au lieu d’attendre un montant forfaitaire, vous pourrez compter sur une somme additionnelle régulière pendant l’année, que vous pourrez ensuite investir ou utiliser pour rembourser vos dettes. Communiquez avec nous dès aujourd’hui et nous pourrons vous aider à élaborer un plan fiscalement avantageux.